La formation professionnelle peut réconcilier salariés et entreprises. En quelques années, la France connaît une multitude de grèves, une pandémie de la Covid-19 et une guerre en Ukraine. Ces évènements impactent de manière considérable le pouvoir d’achat des Français. Les mentalités des actifs a changé. Les salariés recherchent davantage de sens dans leur vie, et en particulier au travail. Leurs exigences professionnelles évoluent. Les chefs d’entreprise repensent l’ensemble de leur organisation, leur processus de recrutement et la réconciliation des salariés avec l’entreprise pour pouvoir éviter les démissions en masse.

Un changement des mentalités depuis la crise sanitaire

Dans le monde du travail, la pandémie de la COVID-19 distingue un avant et un après. L’arrivée de la pandémie a impacté durablement les entreprises, contraintes d’entreprendre le chemin du changement, notamment au niveau du télétravail. La majorité des entreprises sont passées de 0 à 5 jours de télétravail autorisé par semaine. Les chefs d’entreprises, face à ce changement, n’étaient pas prêts à repenser leur organisation du travail.

Depuis 2 ans, le télétravail s’est imposé dans de nombreuses entreprises jusque-là réticentes à sa mise en place. Les dirigeants d’entreprise l’ont bien compris : ces nouvelles mesures risquent de s’installer durablement. Les mentalités des salariés changent et les actifs recherchent de plus en plus d’équilibre entre leur vie professionnelle et leur vie privée. Les salariés recherchent un sens dans le travail et leurs taches au quotidien.

Les nouveaux défis des chefs d’entreprise et des managers relèvent du domaine du management de leurs équipes, pour fournir une réponse à ces nouvelles attentes.

La réalité est que le management a subi peu d’évolutions. Les managers continuent d’encadrer leurs collaborateurs. Un chef d’équipe veille à la bonne exécution des tâches par ses employés. Dans ce cas, comment répondre aux attentes des salariés ? Quelles solutions peuvent être déployées pour maintenir les talents et l’employabilité ?

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Un cadre du travail et un modèle de management repensés

Ce ne sont plus les salariés qui veulent se vendre aux entreprises en 2023 mais les employeurs qui tentent de convaincre les collaborateurs à rester. Les employeurs ont intérêt à maintenir l’intérêt des nouveaux talents pour les attirer et les fidéliser. Face à cette pression, le marché du travail est en tension et les entreprises peinent à recruter. Mais que recherchent actuellement les salariés et comment répondre à leurs nouvelles exigences professionnelles ?

L’IA au service de la formation notamment nécessite de former ses employés aux avancées du marché de l’emploi.

Le sens au travail et l’engagement

Aujourd’hui, le salarié n’est plus tant intéressé par la rémunération que par la volonté de travailler sur des projets qui ont du sens pour lui. La quête de performance individuelle est mise de côté au profit de la recherche de sens au travail. Les actifs souhaitent pouvoir exprimer leurs valeurs en travaillant sur des missions qui leur tiennent à cœur.

Pour les employeurs, comment formuler une réponse à cette problématique ? Pour améliorer sa marque employeur et attirer les nouveaux talents, la culture de l’entreprise et ses valeurs doivent être travaillées en permanence. La communication interne et externe sont très importantes.

Certaines entreprises font le choix de l’intraprenariat pour engager davantage leurs collaborateurs. De nouveaux projets de business ou de création d’entreprises en interne émergent de cette initiative stratégique.

Une autonomie au travail

L’autonomie, la flexibilité et la confiance des salariés sont des piliers qui fédèrent les employés. Cherchant un équilibre entre vie professionnelle et vie privée avec la possibilité d’auto-gestion de leurs heures au bureau, les salariés préfèrent une plus grande liberté de travail. Le télétravail semble ici nécessaire pour les entreprises qui veulent attirer les jeunes de la génération Z. Selon l’étude de Boston Consulting Group et l’Association Nationale des Directeurs des Ressources Humaines, menée auprès de 588 répondants, dont 85 % de DRH, près de la moitié estiment qu’en 2025, un rythme de télétravail à 2 jours hebdomadaires sera normalisé.

Une possibilité d’évolution en interne

Un autre critère déterminant pour les jeunes salariés est l’opportunité d’évolution en interne. Beaucoup d’actifs veulent monter en compétences de façon rapide au sein d’une entreprise et voir évoluer leurs missions. Un travail de mobilité en interne doit pouvoir être mis en place par les ressources humaines de l’entreprise. Offrir aussi l’opportunité aux employés de se former avec un suivi de parcours de carrière est également indispensable.